Les « oblats » (širku) de l'époque récente, qui peuvent être des hommes libres (il y a aussi des esclaves parmi ce groupe), appartiennent à un temple pour lequel ils doivent travailler, et sont parfois vus comme des sortes de « serfs » ou des « semi-libres »[61]. J.‑C., la vieille littérature épique et mythologique sumérienne étant alors oubliée et remplacée par cette littérature en akkadien[232]. L'archéologie et les sources artistiques et écrites fournissent quelques donc quelques indications sur la vie quotidienne des Babyloniens en dehors de leurs activités économiques. La redécouverte des capitales assyriennes au milieu du XIXe siècle suscita un intérêt croissant pour la redécouverte de l'ancienne Mésopotamie[9]. Das kulturelle Zentrum dieser fruchtbaren Ebene im Altertum war die Stadt Babylon, die im Laufe ihrer Existenz von Herrschern aus zahlreichen Volksstämmen erobert und regiert wurde. ), Pliny the Younger (79 AD), Ibn Khaldun (1375), Montesquieu (1734), Thomas Robert Malthus (1766 - 1834), Edward Gibbon (1776), Georges Cuvier, (1821), Élisée Reclus (1905), Oswald Spengler (1918), Arnold Toynbee (1939), Günther Anders (1956), Samuel Noah Kramer (1956), Leopold Kohr (1957), Rachel Carson (1962), Paul Ehrlich (1969), Donella Meadows, Dennis Meadows & Jørgen Randers (1972), René Dumont (1973), Hans Jonas (1979), Joseph Tainter (1988), Al Gore (1992), Hubert Reeves (2003), Richard Posner (2004), Jared Diamond (2005). essais gratuits, aide aux devoirs, cartes mémoire, articles de recherche, rapports de livres, articles à terme, histoire, science, politique J.-C. − Ier siècle apr. Du point de vue du peuplement, la Babylonie était dominée par d'importantes villes qui sont des centres politiques, économiques et religieux, mais son économie reposait surtout sur une agriculture irriguée très productive. Il devait donc être enseigné et maîtrisé dans leurs palais, ce qui semble avoir impliqué que des scribes et savants mésopotamiens se soient déplacés dans d'autres pays. Archer visant un singe monté sur un arbre. Babylon NG Die nächste Generation der Übersetzung! Les auteurs grecs classiques devaient la désigner comme la « Chaldée », d'après un groupe de population qui s'y installa au début du Ier millénaire av. En cas de conflits, de crises économiques et politiques (marquées par le déclin des institutions) le système agricole pouvait être perturbé et subir un recul important, comme ce fut manifestement le cas dans l'extrême-sud durant la seconde moitié de la période paléo-babylonienne, phase de recul qui fut suivie d'une phase de reprise sous les premiers rois kassites, entreprenant au XVe siècle av. Les scènes dites de présentation gravées sur nombre de sceaux-cylindres du début du IIe millénaire av. Les artisans babyloniens recevaient le métal sous la forme de poudre ou de lingots, du minerai ayant fait l'objet d'une première transformation sur son lieu de production, situé en général dans les régions montagneuses d'Iran ou d'Anatolie, ou bien ils fondaient les objets à partir de métal récupéré dans les ateliers ou d'objets métalliques, la rareté de la matière première impliquant un important recyclage. Les villages et hameaux étaient établis sur des levées de terre proches des cours d'eau naturels ou artificiels[93]. Le grand temple de Babylone, l'Esagil, connu partiellement par des fouilles, auxquelles des textes apportent des compléments, était à l'époque néo-babylonienne un édifice long d'environ 180 mètres organisé autour d'une grande cour située à l'est, d'environ 103 × 81 mètres selon un texte, entourée de plusieurs pièces, qui pouvait servir pour la réunion de l'assemblée des (statues de) dieux lors du Nouvel An, ouvrant sur une autre cour à l'ouest (la partie dégagée de l'édifice), de 37,60 × 32,30 mètres, conduisant au saint des saints où se trouvait la statue de Marduk et son riche mobilier. Musée du Louvre. L’État babylonien était une monarchie de type patrimonial, organisée autour de la figure du roi de droit divin, qui gouvernait avec l'appui de ses proches. Leur réalisation constituait une tâche particulièrement lourde pour les grands travaux de construction et de réparation entrepris par l'administration royale et les temples. Les prières « pénitentielles », à différencier de celles intervenant lors de rituels magiques pour en renforcer l'efficacité, même si les deux se ressemblent, permettent d'approcher la piété populaire, même si elles étaient elles aussi rédigées dans le milieu des temples. jusqu'au début de notre ère. Pergamon Museum. Joueur de luth. Surtout développées à partir du VIIIe siècle av. D'autres textes mythologiques majeurs en babylonien sont des compositions plus originales, reprenant et réassemblant des mythes plus anciens pour former un récit cohérent. Les offrandes alimentaires régulières étaient les plus courantes, consistant au Ier millénaire av. Pour l'époque récente les textes mentionnent les « assemblées » (puḫru) de notables ou d'Anciens, qui avaient surtout un rôle judiciaire, tandis que les collèges (kiništu) des temples jouaient également un rôle important dans l'administration et l'exercice de la justice au niveau local[132]. Babylone, Ier – IIe siècle. Les outils utilisés pour travailler les champs étaient l'araire à semoir (epinnu(m)) tirée par des bœufs, la houe et la faucille. Pour le reste, l'autoconsommation ne pouvant suffire à combler les besoins des familles, a fortiori pour celles qui n'étaient pas engagées dans les activités agricoles, il importait de s'approvisionner par le biais du commerce local. Ils étaient entourés d'un ensemble d'édifices rattachés à leur culte, souvent isolés du reste de la ville par une enceinte sacrée, elle-même organisée autour de plusieurs cours. L'origine du mal était en général une décision divine, suivant le principe plus large qui veut que les dieux décident du destin des humains, ou bien l'action d'un démon, d'un fantôme, d'un sorcier. Cette pratique était particulièrement importante dans le milieu du palais royal, intervenant pour appuyer les prises de décision royales, ainsi que dans les temples puisqu'elle était cruciale pour prévoir si l'exécution d'un rituel était propice ou non, mais plus largement les présages connus concernant tout le monde et tous types d'activités. J.-C. (mais il resta pratiqué dans les cercles lettrés) aboutit à l'homogénéisation linguistique de cette région, renforcée par son unification politique sous la coupe des rois de Babylone à partir du XVIIIe siècle av. J.-C. par sa conquête par le roi perse Cyrus II. J.-C.), avant d'initier une réaction qui aboutit à la destruction de l'Assyrie et à la formation de l'Empire néo-babylonien (626-539 av. J.-C.). Il était conçu comme étant la « maison » d'une divinité et de son entourage, et désigné sous ce terme (sumérien (é), akkadien bītu(m)). En dehors de cela, les ressources primaires locales étaient limitées, mais n'avaient pas empêché le développement d'un artisanat de qualité, qui pouvait s'appuyer sur des réseaux d'échanges à longue distance actifs depuis plusieurs siècles. Dans d'autres cas les artisans alimentaires exerçaient leur profession de façon itinérante, par exemple les meuniers et brasseurs documentés dans les archives de Nippur à l'époque kassite[158]. IIe siècle av. Au début de la période paléo-babylonienne, le cuivre, l'or, l'argent et le plomb étaient couramment travaillés depuis plus d'un millénaire, et le bronze à l'étain était répandu aux côtés d'autres alliages cuivreux ; le principal changement survenu par la suite fut la diffusion du travail du fer, durant la première moitié du Ier millénaire av. J.‑C. Le paysage rural de la Basse Mésopotamie était donc constitué d'une zone de culture irriguée où les champs et jardins-palmeraies, généralement de forme allongée, bordaient par leur petit côté les canaux nécessaires à leur mise en culture. De fait, les agents « publics » des temples et des palais, comme les intendants des domaines, les chefs d'équipes de travailleurs, et les responsables de l'irrigation (gugallu) et plus largement de la mise en culture, jouaient un important rôle dans le monde rural au niveau local[106]. It appears in their book published in 2015. Les cas d'espaces urbains constituées de rues au tracé régulier sont limités (notamment à Harradum, qui était apparemment une ville nouvelle planifiée). Le Mythe d'Adapa relate quant à lui comment son héros éponyme, grand-prêtre du dieu Enki/Ea à Eridu, fut convoqué chez le dieu céleste Anu après avoir brisé les ailes de l'oiseau du Vent du Sud[256]. La seconde grande période de crise qui affecta la Babylonie aux XIe – Xe siècle av. 4.3.1.10 Sortez du milieu d’elle. Mais quelques contrats d'époque néo-babylonienne prévoient qu'un maître confie son esclave en apprentissage auprès d'un artisan spécialisé afin qu'il se forme à un métier qu'il pourra plus tard exercer pour son compte[151]. Il s'agit de blocs de pierre pouvant atteindre jusqu'à un mètre, ornés de bas-reliefs et comportant une inscription rapportant un acte à portée juridique : surtout des donations royales de terres, ou des octrois de franchise, parfois une vente de terrain entre personnes privées. Un corpus de textes paléo-babylonien provenant de Lagaba documente les activités d'un certain Shamash-muballit, qui accomplit aussi bien des actes de divination que des prières et rituels de guérison, ce qui indique que des personnes pratiquant divers types de rituels étaient accessibles en dehors du cercle des grands temples où se trouvaient des prêtres plus spécialisés[206]. Pergamon Museum. Les temples les plus importants étaient ceux des divinités principales des grandes villes, connus par leur nom cérémoniel en sumérien : l'Esagil (« Maison au pinacle élevé ») de Marduk à Babylone, l'Eanna (« Maison du Ciel ») d'Ishtar à Uruk, l'Ekur (« Maison-montagne ») d'Enlil à Nippur, l'E-Apsû (« Maison de l'Abîme ») d'Ea à Eridu, l'Ebabbar (« Maison brillante ») de Shamash à Sippar et Larsa, l'Ekishnugal (« Maison de la grande lumière ») de Sîn à Ur, l'Ezida (« Maison pure ») de Nabû à Borsippa, pour les mieux connus par l'archéologie et les textes. La Chronique des rois anciens, remontant jusqu'à l'époque d'Akkad, a l'aspect d'une collection de présages, mettant en rapport des événements et des observations divinatoires, présentant l'Histoire comme une succession d'événements se déroulant de manière cyclique et annoncés de diverses manières par les dieux. Dans le domaine de la littérature épique et religieuse, l'influence s'il y en a eu paraît plus indirecte (on évoque plus à ce propos une influence « orientale »)[268]. Les textes économiques indiquent que cette population a surtout été importante dans le cadre des domaines du palais et des temples, où ils étaient employés pour tous les types de professions, mais il s'en trouvait jusque dans le cadre domestique. Au sein des grands organismes avait lieu un système de redistribution des denrées agricoles et artisanales, par le biais du système des rations, qui équivalaient à des paiements des dépendants de l'institution en contrepartie de leur travail, en rations de céréales, d'huile, de laine, et parfois d'autres produits de base comme de la bière, des dattes, etc. Ces derniers reconnaissaient certes encore la suprématie d'Enlil, mais les prières personnelles de l'époque commençaient à présenter Marduk comme le « maître du Ciel et de la Terre ». Probablement originaire d'Eshnunna. jusqu'au début de notre ère. À l'époque néo-babylonienne, le temple de Sippar devait ainsi employer ses équipes de dépendants, augmentées de journaliers, afin d'effectuer les travaux de moulage des briques, ces chantiers mobilisant des milliers de personnes (jusqu'à 8 000 pour la construction ou agrandissement de la ziggurat) ; dans d'autres cas les temples faisaient appel à des entrepreneurs qui servaient d'intermédiaires pour leur approvisionnement en briques, livrées par lots de plusieurs milliers[164]. Lokale Übersetzungsseiten : Traductor Traduction Tradutor Traduttore Übersetzung Перевод Μετάφραση Çeviri لترجمة 翻訳. J.-C. vit cependant la chute de cette dynastie, et le début d'une succession de lignées royales incapables de conserver le pouvoir durablement. On trouvait par ailleurs des fonctionnaires spécifiques, les « maires » ou « bourgmestres » (rabiānu(m), ḫazannu(m)) Le Code de Hammurabi leur attribue des fonctions de sécurité publique, ils jouaient aussi un rôle dans l'exercice de la justice de première instance, et plus largement de contrôle social, et étaient aussi responsables de la levée des taxes. Download it's free. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes[3] (How everything can collapse: A manual for our times[4]), published in 2015 in France. J.‑C. Cela se repère lors de fouilles de surface par la présence de nombreux tessons : dans un même quartier, comme à Mashkan-shapir pour l'époque paléo-babylonienne, et on connaît par des textes d'époque récente des rues et quartiers ayant un nom lié à l'activité de potier ; ou dans un même village « industriel », par exemple le site d'Umm al-Hafriyat près de Nippur en activité de l'époque akkadienne à l'époque paléo-babylonienne comprenait plusieurs centaines de foyers de cuisson de céramiques[159]. La particularité des textes hymniques est qu'ils étaient rédigés essentiellement en sumérien, notamment dans un dialecte sacré spécifique, appelé emesal, qui était la dernière forme de sumérien à avoir été préservée dans le milieu des temples. Mais, à la différence des périodes précédentes, les unités économiques privées occupèrent une place de plus en plus importante. [4], The word "collapsology" is a neologism invented "with a certain self-mockery" by Pablo Servigne, an agricultural engineer, and Raphaël Stevens, an expert in the resilience of socio-ecological systems. 159 likes. J.-C. chez les groupes chaldéens, une population probablement d'origine ouest-sémitique qui était alors très présente dans l'extrême Sud mésopotamien. Le développement de la littérature en akkadien ouvrit une période de grand renouveau littéraire, loin de se limiter à une entreprise d'adaptation et de reformulation des textes sumériens dans cette langue. [6], Collapsology is a transdisciplinary exercise involving ecology, economics, anthropology, sociology, psychology, biophysics, biogeography, agriculture, demography, politics, geopolitics, bioarchaeology, history, futurology, health, law and art. J.-C.) succédèrent les Grecs Séleucides (311-141 av. Les fonds de textes savants se développèrent et s'organisèrent au cours du temps. Je suis très proche d'un effondrement psychologique total. Ces offrandes consistaient pour une part en des biens destinés à enrichir le trésor d'un temple, notamment du mobilier voué à servir au dieu, ou bien des statues et autres représentations d'une personne en posture de prière envers la divinité auxquelles elles étaient offertes, et les ex-voto à proprement parler, des objets offerts afin d'obtenir une grâce précise[270]. The world's best online dictionary. J.‑C., mais remaniées et réécrites en babylonien à partir du second quart du IIe millénaire av. Période kassite. Lettre de plainte entre marchands, Ur, v. 1750 av. La cœur de la Babylonie était dominé par la capitale, Babylone[123], et sa voisine Borsippa[124], l'agglomération de Sippar[125] située au nord, et dans une moindre mesure Kish[126] et d'autres villes non connues par les fouilles comme Dilbat, Kutha, Opis et enfin Der plus à l'est. Des trouvailles isolées de « trésors » d'objets enfouis dans l'Antiquité permettent de mieux connaître les travaux des orfèvres babyloniens. Les découvertes archéologiques ont livré peu de statues, et elles sont souvent dans un état très fragmentaire. On connaît surtout de ces époques des statues en terre cuite de divinités, génies ou démons[277]. Les archives de l'Eanna d'Uruk d'époque néo-babylonienne en indiquent la grande variété : des autels, des chars, des lits, des tables, de la vaisselle précieuse, des armes, des emblèmes, des parures (tiare, couronne), des bijoux, des perles, des vêtements de qualité, etc. Plusieurs de leurs chefs parvinrent sur le trône de Babylone. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le milieu du Ier millénaire av. Vers le nord s'étend la Haute Mésopotamie (ou Djézireh), région de plateaux marquée par un climat moins aride que le Sud, surtout sur ses parties nord et nord-est qui reçoivent plus de précipitations[20]. Le royaume babylonien était divisé en provinces à la tête desquelles se trouvaient des gouverneurs (šāpirum à l'époque paléo-babylonienne, bēl pīḫāti ou šaknu par la suite) dont le rôle suivait les mêmes contours que celui du souverain à l'échelle régionale. Les sites de Babylonie ont par ailleurs fourni de nombreux cas d'inhumations dans des jarres, notamment les « tombes à jarres doubles » dans lesquelles le cadavre était placé dans deux jarres dont les ouvertures se faisaient face[214]. Si les armées babyloniennes contribuèrent largement aux différentes phases de croissance et d'expansion du royaume, leur fonctionnement est mal documenté, et l'armement ou la stratégie militaire nous échappent largement. Leur enrichissement reposait en grande partie sur des activités économiques liées aux institutions (on a pu qualifier certains de ces personnages d'« entrepreneurs »), sans qu'elles n'aient pour autant exercé de fonction importante au sein de l'administration royale[60]. Kudurru de Merodach-Baladan II (Marduk-apla-iddina II). Mais ce fut surtout la question de l'héritage qui retint l'attention des textes juridiques : à l'époque paléo-babylonienne cohabitaient selon les coutumes locales des règles de partage égalitaires ou non entre les fils, le Code de Hammurabi ne prévoyant que des cas spécifiques, offrant la possibilité à un père d'avantager un de ses fils[76] ; à l'époque néo-babylonienne, il semble admis que le fils aîné ait eu droit à une part équivalent au double de celle reçue par ses frères bien qu'il fut possible de déroger à cela par testament[77]. D. Charpin, F. Joannès, S. Lackenbacher et B. Lafont, J.-J. Les textes de donations royales permettent de tracer les contours de cette élite : il s'agit de ministres, de gouverneurs, de grands prêtres ou de grands intendants des temples (fonctions en général dévolues à des membres de la famille royale et des grandes familles provinciales). L’Épopée de la Création, ou Enūma eliš (« Lorsqu'en haut ») est un autre récit de création, élaboré dans la seconde moitié du IIe millénaire av. Les décors comprennent également des frises de motifs géométriques et floraux (rosettes). On distingue traditionnellement trois grandes périodes dans l'histoire de Babylone, en sachant qu'avant les environs de 700 av. J.-C. environ 975 hectares, Uruk au IIIe siècle av. sur la fin et la stagnation de la littérature en langue sumérienne qui dominait jusqu'alors[231]. Larsa, période paléo-babylonienne. Les périodes tardives semblent par ailleurs marquées par une monétisation plus importante des échanges, touchant jusqu'à des petites transactions, ce qui reflèterait une plus grande place du salariat et des acteurs non-institutionnels dans l'économie[147],[115]. Le Sud mésopotamien exerçait une forte influence culturelle sur les régions voisines du Proche-Orient depuis l'époque sumérienne, et ce phénomène se prolongea à l'époque babylonienne. Elle prit corps à partir de l'héritage des civilisations du Sud mésopotamien plus anciennes dont elle est historiquement la prolongation. Kudurru de Meli-Shipak, rapportant une donation à Marduk-apla-iddina. Les cérémonies d'habillage (lubuštu) étaient un peu plus régulières, en général mensuelles. The term collapsology is a neologism used to designate the transdisciplinary study of the risks of collapse of our industrial civilization. Leurs installations ont rarement fait l'objet de fouilles systématiques en Mésopotamie historique. Si certaines pratiques avaient été mises en place pour faire face à ce risque, comme la pratique d'un drainage du sol pour évacuer une partie des sels, ce phénomène qui a commencé durant le IIIe millénaire a pu contribuer à rendre incultes de nombreuses terres à la fin de la période paléo-babylonienne, jouant un rôle dans la crise économique de cette époque. Elles ont avant tout concerné des bâtiments publics majeurs, les secteurs des temples et des palais, et parfois des quartiers d'habitation. On sait par les textes économiques que, comme durant les époques précédentes, les populations serviles des grands organismes étaient souvent employées aux tâches artisanales (comme elles l'étaient pour les travaux agricoles), notamment celles qui sont les plus pénibles et nécessitent une main-d’œuvre abondante (minoterie, confection de briques, travail de la laine), mais pour lesquelles on faisait aussi appel à des journaliers, et également pour des métiers nécessitant plus de savoir-faire[150]. Il existait par ailleurs des juges professionnels (dayyānu(m)) chargés de rendre les sentences, même si l'exercice de la justice était en pratique éclaté entre les différents agents royaux (ceux situés à l'échelle locale étant notamment chargés de l'instruction des affaires), les administrateurs de temple, et en dernière instance le souverain[46]. Cette piété personnelle se développa dans les écrits du IIe millénaire av. La notion de « dieu personnel » apparut : il s'agissait d'une figure protectrice, en général sans nom personnel, mais qui pouvait être qualifié par des termes désignant des génies protecteurs (šēdu, lamassu), à qui étaient notamment adressées des prières[202]. In 2020 the French humanities and social science website Cairn.info published a dossier on collapsology titled The Age of Catastrophe, with contributions from historian François Hartog, economist Emmanuel Hache, philosopher Pierre Charbonnier, art historian Romain Noël, geoscientist Gabriele Salerno, and American philosopher Eugene Thacker.[17]. J.‑C., Musée du Louvre. British Museum. Ainsi, les parmi les différents objets portant des dédicaces des rois de la période kassite, souvent réalisés dans des pierres précieuses manifestement choisies pour leur aspect visuel, on compte : une tête de masse d'armes en serpentine du prince Ula-burariash, une perle lenticulaire en lapis-lazuli dédiée par Kurigalzu II à Enlil, des perles en agate ou en calcédoine saphirine, comme celle dédiée à Shamash par Nazi-Maruttash, et une amulette en amazonite en forme de tête de bovin portant le nom de Kadashman-Turgu[287]. Furent alors élaborées les listes lexicales bilingues et les premières versions de mythes et épopées majeures, dont l’Épopée de Gilgamesh[232]. The trachea is flexible enough to collapse under pressure. À la différence des prières personnelles, les hymnes qu'ils réalisaient avaient en général pour finalité de servir la communauté. Ce fut finalement l'intervention d'une puissance extérieure à la Mésopotamie, le royaume des Hittites dirigé par Mursili Ier, qui mit fin à ce premier royaume babylonien en 1595 av. La question de la fuite des esclaves est récurrente dans les textes, ce qui met en évidence la dureté des conditions de vie auxquelles étaient soumises ces personnes[64]. J.‑C. Elles se retrouvent notamment parmi les nombreux dépendants travaillant dans les grands organismes, ou parmi le prolétariat urbain louant ses bras pour divers types d'activités agricoles ou artisanales.