Les plus célèbres imprimeurs sont la dynastie des Soncino, originaires d'Allemagne et établis à Soncino, petite ville de Lombardie ; à la suite des persécutions, ils migrent à Constantinople et à Salonique au XVIe siècle[58]. Parmi ces derniers, on trouve des cordonniers, tanneurs, forgerons, menuisiers, des tailleurs, tandis que chez les marchands, il y avait des prêteurs et des changeurs d’argent, petits et grands marchands, des commerçants internationaux. La Sardaigne et la Corse étaient des terres d’exil et une seule province. Les Juifs ne cessent d'affluer pour trouver refuge à Venise et malgré les constructions de grande hauteur qui le caractérise toujours, il faut agrandir le ghetto dit Ghetto Novo par l'annexion d'un nouveau quartier, le Ghetto Vecchio, puis plus tard encore, celle du Ghetto Novissimo. En Exil à Babylone au 7ème siècle avant notre ère, il inventèrent un culte pour lutter contre cet éloignement de leur terre et de leur temple, dissociant la terra-patria, la terre des pères et le culte du Dieu v-ivant. ), Villes méditerranéennes au Moyen Âge, Aix-en-Provence, PUP, 2014, p. 231-241. Début février 1840, un moine catholique et son domestique disparurent à Damas. Parmi les juifs d’origine française, les Carcassona eurent un rôle de premier plan. Et c’est ainsi que l’exil répandit le culte du Dieu unique aux quatre coins de l’Empire. Les persécutions antijuives se poursuivent durant tout le XVIIe siècle (et ne cessent en fait qu'avec l'arrivée des Français en Italie en 1796) : en 1597, Philippe II d'Espagne expulse les Juifs du duché de Milan ; en 1682, les banques juives de Rome sont fermées ; en 1684, le ghetto de Padoue est pillé[73]. La population juive de Cagliari a été évaluée entre 1 000 à 1 200 âmes au moment de son expansion maximale au XVe siècle : elle était la plus importante en Sardaigne. La version du 2 juin 2011 de cet article a été reconnue comme «, Sous la République et l'Empire, à l'époque du paganisme, De 1492 à 1848, le temps des expulsions et des ghettos, Conséquences du décret de l'Alhambra en Italie, Conquête de l'égalité des droits : 1848-1870, Soldats juifs durant la Première Guerre mondiale, Juifs italiens durant la Deuxième Guerre mondiale, « cette foule de gens que voilà tu sais quelle force ils représentent, combien ils sont unis et quel rôle ils jouent dans nos réunions. Le 17 janvier 2016, le pape François est à son tour reçu à la synagogue de Rome[131]. En 1871, onze députés juifs siègent dans le premier parlement de la nouvelle Italie, contre huit en Grande-Bretagne, six en France et quatre en Prusse »[98]. la Corse et les juifs, la générosité d’un peuple, le choix de la vie. " Les Juifs sont obligés de quitter, dès le 31 juillet 1492, la Sardaigne, possession aragonaise, où de nombreux Juifs provençaux s'étaient établis aux XIV et XV siècles . En Exil à Babylone au 7ème siècle avant notre ère, il inventèrent un culte pour lutter contre cet éloignement de leur terre et de leur temple, dissociant la, judaisme est présent en Sardaigne au moins depuis Tibère qui en l’an 19 de l’ère commune, envoie en Sardaigne plusieurs milliers de. Elles sont nombreuses car, dans les grandes villes comme Venise, Rome ou Padoue, il faut disposer de synagogues offrant des services pour chacune des communautés présentes en Italie, dont les ashkénazes, les séfarades et les « italiens ». indique l'utilisation des termes Ebrei ou Giudei. La mort en mer comme l’exil effrayaient plus que tout l’homme antique. L'égalité des droits est proclamée par le Statut albertin[Note 1] et confirmée par le royaume d'Italie dans la période 1848-1870. Les Juifs de Rome se livrent au prosélytisme, et cela suscite de l'hostilité dès le IIe siècle av. En 1781, l'édit de tolérance de Joseph II émancipe partiellement les Juifs des possessions impériales qui comprennent Trieste. Le Punique à la base de la langue sarde (Carthage) avant la conquête romaine et encore au moins jusqu’au IIe siècle était une langue sémitique qui s’est ensuite latinisée. Certains sont déportés à Rome comme en témoignent la célèbre frise de l'arc de triomphe de Titus sur le forum romain ou encore l'augmentation du nombre de sépultures juives dans les catacombes, sous Hadrien, peut-être liée aux décès des enfants affranchis des prisonniers juifs de Titus[16]. On ne sait pas grand-chose des communautés juives italiennes au haut Moyen Âge, si ce n'est qu'il en existe à Rome, à Ravenne, la capitale de Théodoric et à Milan[14]. L'expulsion des Juifs d'Espagne transforme profondément la communauté juive italienne. Établi alors à Rome, il feignait d’expliquer la sagesse des lois de Moïse. Entrer votre adresse e-mail pour vous inscrire à ce blog et recevoir les notifications des nouveaux articles par courriel. Cela permet, malgré la vie en ghetto, une activité intellectuelle remarquable pour une petite communauté qui fait partie de la société italienne. Ce statut reste en vigueur jusqu'à l'avènement des empereurs chrétiens, sans être remis en cause par les révoltes juives de 70 et 135, à l'exception de l'instauration d'un impôt spécial, le fiscus judaicus, par Vespasien[14]. Tous les ans, de l’or était régulièrement exporté à Jérusalem pour le compte des Juifs, d’Italie et de toutes nos provinces[9]. Mais très tôt ils comprirent que le Dieu aimant d’Abraham Isaac et Jacob les accompagnaient où qu’ils soient. Elles sont appelées à jouer un grand rôle dans l'histoire du judaïsme : les premières communautés prospères d'Ashkenaz sont fondées, selon la tradition, après que Charlemagne a fait venir à lui la famille Kalonymus, originaire de Lucques en Toscane[39],[40]. NB: Article parlant de a prise de conscience des origines juives en Sardaigne dans les années 30 : LA_SARDEGNA_E_LA_RISCOPERTA_DELLE_ORIGIN, [1] CECILIA TASCA – MARIANGELA RAPETTI, Les médecins juifs dans la Sardaigne médiévale.SEFER YUḤASIN REVIEW FOR THE HISTORY OF THE JEWS IN SOUTH ITALY RIVISTA PER LA STORIA DEGLI EBREI NELL’ITALIA MERIDIONALE NUOVA SERIE 3 (2015). P. de Labriolle, La Réaction païenne, p. 404 ss. Elles sont petites parce que les communautés ne sont jamais très importantes et que l'exiguïté du ghetto ne permet pas de bâtir large. Elle est partiellement abandonnée par son successeur, Nerva, mais perdure sur plusieurs dizaines d'années[32]. de Rome aux mines de sel de Montalbo et Sos Enattos. Il accuse les corses : « Le sort m’a jeté dans un paix ou la demeure la plus spacieuse est une cabane »… « se venger est la première loi des corses, la seconde : vivre de rapines, la troisième : mentir, et la quatrième : nier les dieux… «. En 1929, Mussolini expliquait encore : « Les Juifs sont à Rome depuis l’époque des Rois... Ils étaient cinquante mille sous Auguste et ils demandèrent à pleurer sur la dépouille de Jules César. Peu de temps avant l’expulsion des Juifs de Sardaigne le roi Ferdinand d’Aragon a doublé la redevance communautaire annuelle la portant à 100 livres. « La participation des Juifs à la cause du Risorgimento fut enthousiaste et les banquiers juifs avaient financé les insurrections anti-autrichiennes dès 1830. En 1553, des autodafés de livres juifs sont organisés à Rome et à Crémone[52]. La ville a même inauguré une place principale appelée "la place des Juifs», qui … Certains arrivèrent en Corse, et les habitants les nommèrent Padovani, ce qui signifie : venu de Padoue. Flavius Josèphe Tibère avait envoyé 4 000 Juifs dans l’insalubre Sardaigne où règnent la malaria et les bandits. Cette hostilité à l'encontre des convertis est confirmée par l'exécution en 95 du consul Titus Flavius Clemens et l'exil de sa femme Flavie Domitille, parents de l'empereur, qui avaient manifesté leur sympathie pour le judaïsme[33]. Bravo j habite la corse 6 mois par an Les immigrés français se rassemblent dans les villes piémontaises d'Asti, Fossano et Moncalvo où ils maintiennent leur propre rite, appelé d'après les initiales de ces villes minhag apam ou afam. Outre ces médecins nombreux qui ont l’appui et la reconnaissance des autorités, la population juive de Sardaigne, y compris celle de Cagliari, était principalement composée de marchands et d’artisans. Petit à petit, des communautés romaniotes se forment, notamment à Venise et Padoue, apportant leur influence à la liturgie de cette région[43],[44]. Merci Le décret, proclamé le 31 mars 1492 et valable dans tous les états soumis à la couronne espagnole, prévoyait l’expulsion immédiate du royaume pour tous les juifs qui ne se sont pas convertis au catholicisme de le 31 Juillet de la même année. Plusieurs synagogues sont ouvertes, représentant les différents rites présents en Italie. La ville abrite la communauté juive de l’île la plus dynamique sur le plan économique. Flavius Josèphe Tibère avait envoyé 4 000 Juifs dans l’insalubre Sardaigne où règnent la malaria et les bandits. En 2006, une ancienne synagogue transformée en église depuis cinq siècles, Santa Maria in Scolanova est rendue au culte juif à Trani. À la fin du XVe siècle, c'est un rabbin italien Obadiah ben Abraham de Bertinoro qui contribue à la renaissance de la communauté juive de Jérusalem en y créant les écoles et les institutions charitables indispensables. Et afin qu’ils ne circulent pas toute la nuit, nous décrétons que deux portes seront mises en place de part et d’autre du Vieux Ghetto, lesquelles seront ouvertes à l’aube et fermées à minuit par quatre gardiens chrétiens employés à cet effet et appointés par les Juifs eux-mêmes au tarif convenu par notre collège, L'Aquila (Via ed Arco dei Giudei in Paganica), Galatro (Largo Giudecca, Via Giudecca et Vico Primo Giudecca), Rossano (Piazza Giudecca et Via Giudecca), Villafranca in Lunigiana (Borgo degli Ebrei), Venise (Ghetto Vecchio, Campo di Ghetto Nuovo), « J'arrivai bientôt au champ des Fleurs, qui semble ainsi appelé pour faire ressortir ce qu'il y a de sinistre dans les noms des places et des rues du Ghetto. L'article n'a pas été envoyé - Vérifiez vos adresses e-mail ! Cela est dénoncé par les écrivains les plus célèbres, Cicéron dans Pour Flaccus, 66-69, Sénèque et Tacite[24] qui peuvent influencer le pouvoir dans son combat contre le prosélytisme juif. Le succès de Beppe Grillo aux élections législatives de février 2013 préoccupe les Juifs italiens et français au point de susciter un communiqué du CRIF dénonçant un démagogue raciste et antisémite[132]. Les Juifs d'Italie, comme ceux de tout le bassin méditerranéen, sous l'influence de nombreux cabbalistes, sont touchés, aux XVIe et XVIIe siècles, par les mouvements messianiques qui annoncent une rédemption imminente. Quant à Léon de Modène, il est le premier à introduire un chœur à la synagogue, à Ferrare, et il publie une Histoire des rites juifs traduite en français, anglais et hollandais[81]. Cet état des choses est remis en cause à mesure de l'influence grandissante du modèle hitlérien sur le fascisme italien. Quelques années plus tard, ce sont les chrétiens qui, selon Tacite, sont victimes des persécutions de Néron, encore que quelques auteurs pensent que les Juifs en sont les véritables victimes[30]. (Flavius Josèphe Antiquités Juives, XVIII, 3). On notera l'anachronisme dans cette signalisation puisque le mot ghetto (inventé à Venise en 1516) est postérieur à l'expulsion de 1492. En 1912, dans une approche similaire, les Juifs de Trieste, alors en Autriche-Hongrie mais dont la population est très largement italienne, font construire une des plus grandes synagogues d'Europe[100]. L'émancipation entraîne l'assimilation très rapide des juifs en Italie. Sous le roi ostrogoth Théodoric (493-526), les Juifs, comme les autres groupes ethniques ou religieux, obtiennent une autonomie administrative qui devient ensuite la norme[14]. Au XVIIe siècle, Simone Luzzatto et Léon de Modène, deux rabbins vénitiens, font paraître des ouvrages novateurs qui ne s'adressent pas exclusivement à des Juifs et qui présentent le judaïsme de façon plus moderne. Très répandus, ces noms sont souvent dus à la proximité étroite avec la Sicile et l’Italie, comme : Bonello, Camilleri, Cremona, Dalli, Giglio, Delicata, Licari, Magri, Massa, Rizzo, Troisi, Vassallo, etc. Quelques-uns reviennent des camps de la mort parmi lesquels Primo Levi (qui se suicidera), dont le livre Se questo è un uomo[115] est un classique de la littérature sur la Shoah. De rares dérogations sont obtenues. La communauté juive italienne profite aussi de l'expulsion des Juifs de France par Philippe le Bel en 1306 puis sous Charles VI en 1394. Ce nombre important est corroboré par la dimension des cinq catacombes juives[18] et par la douzaine de synagogues attestées dans la Rome antique[19]. Le ghetto de Venise est fondé par la République de Venise, le 29 mars 1516. in pace iuvenis moritur À l'époque, environ 25 000 à 30 000 Juifs vivent sur l'île, dans 52 lieux différents [6]. Et un jour, Ferdinand et Isabelle finirent par prendre le funeste décret aux termes duquel, avant l’expiration d’un délai de trois mois, tous les Juifs d’Espagne, de Sicile, de Sardaigne, bref de tous les territoires où Ferdinand avait étendu sa domination, devaient embrasser la religion chrétienne. Les réfugiés de 1486 », in Danièle Iancu-Agou, (éd. Ailleurs par contre, notamment à Milan et dans les possessions autrichiennes, mais aussi en Toscane, les Juifs font maintenant partie de la moyenne bourgeoisie[86] et participent pleinement à la vie sociale et politique. Au XVIIe siècle, l'un des plus fervents partisans de Sabbataï Tsevi, Nathan de Gaza essaye de convaincre les communautés de Venise et de Livourne de la justesse de sa cause. Le rite de ces Juifs, encore en partie observé par leurs descendants et dénommé minhag italki comprend donc des réminiscences du rite pratiqué par les Juifs de l'époque du Second Temple. Le traité de Turin du 16 mars entre le roi de Sardaigne, la confédération suisse et le canton de Genève, qui était la conclu¬ sion des tractations diplomatiques arrêtées par le protocole de Vienne, ne dit pas un mot des Juifs, comme s'ils n'avaient pas existé, tandis qu'il précise la situation des catholiques, du curé de Genève, etc.1. Impossible de partager les articles de votre blog par e-mail. Le judaisme est présent en Sardaigne au moins depuis Tibère qui en l’an 19 de l’ère commune, envoie en Sardaigne plusieurs milliers de juifs de Rome aux mines de sel de Montalbo et Sos Enattos. Des profanations de cimetière juifs comme celle de Rome en juillet 2002 atterrent la communauté et la diaspora juives[127]. Cependant, l'absence d'autorité centrale du Ve au XIXe siècle leur permet de demeurer dans la péninsule et les protège des expulsions. À la fin des années 1990, une équipe de journalistes, d’historiens, d’amoureux de l’histoire juive, a entrepris, sous l’égide de la Fondation Jacques et Jacqueline Lévy-Willard, d’écrire un guide culturel qui conduirait le voyageur curieux à découvrir une Europe inconnue. La communauté de Cagliari a été la plus importante communauté juive de l’île jusqu’à l’édit d’expulsion de 1492. Histoire sommaire de la présence juive en Dauphiné.....10 5.1. Voir, Vittorio Segré cité par Sophie Nezri-Dufour dans, Eugenio, le prénom de Pie XII avant d’être pape, et Pio, le nom de règne de Pie XII en italien, Dans l’Église et dans le monde, mensuel international dirigé par, Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture, premières communautés prospères d'Ashkenaz, expulsion des Juifs de France par Philippe le Bel, Assemblée des notables puis au Grand Sanhédrin, «Pour Pie XII, la question juive était secondaire», http://www.morasha.it/sbr/sbr_somekh.html, Diasporas marranes et empires maritimes (, L'expulsion des Juifs de Provence et de l'Europe méditerranéenne (, Portail de la culture juive et du judaïsme, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_des_Juifs_en_Italie&oldid=176968189, Article contenant un appel à traduction en anglais, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. La guerre n’était pas seulement une confrontation violente des vivants mais une lutte des ancêtres divinisés de la Cité emmenés sous forme de statuettes, ou dieu lares, qui dans l’ombre se « battaient » contre les dieux des autres cités, comme Sparte. Avec l'entrée en guerre de l'Italie en mai 1940, la situation s'aggrave encore. En 1179, le IIIe concile du Latran interdit l'emploi de chrétiens par des Juifs et le IVe concile du Latran en 1215 les assimile à des serfs et institue le port par les Juifs d'un insigne distinctif sur le vêtement, pour permettre leur reconnaissance. Le premier privilège accordé aux Juifs nous est parvenu en 1335, année où le roi Alphonse IV a étendu les privilèges dont jouissaient les Juifs de Barcelone à la communauté de Cagliari. Dans la catacombe de Beronice (les Beronicenses sont un tribu juive révoltés venant de Béronice en Lybie romaine, l’actuelle Benghazi, déportée en Sardaigne suite à une révolte en cyrénaïque), une ménorah stylisée est complétée d’une inscription en rouge : Beronice À Cagliari, ils représentent près de 9 % de la population . Il était également interdit de se rendre au travail les jours de fête, de porter des robes luxueuses, de l’or, des bijoux , d’effectuer des travaux bruyants et d’accomplir tout travail sans permis du rabbin, notifié à l’archevêque ou au vice-roi lui-même. Les « Smonbies » ou « Zombies du smartphone » : c’est ainsi que sont surnommés ceux, de plus en plus nombreux, qui déambulent dans les rues des villes le dos courbé, les mains en avant et le regard perdu dans l’écran de leur smartphone. Association pour un judaïsme humaniste et laïque, L'Italie est représentée par 22 personnes à l'Assemblée des notables. La « peine capitale » à Rome n’était pas la mort mais l’exil. Les juifs sont cantonnés à un nombre restreint de métiers. Toutefois, Vespasien inaugure une politique d'hostilité systématique au judaïsme en établissant un impôt spécial sur les Juifs, le fiscus judaicus qui est un dévoiement de la dîme que les Juifs de la Diaspora payent au Temple de Jérusalem jusqu'à sa chute en 70[32]. (Aronis). Histoire de la communauté juive de Genève L’histoire de la deuxième plus grande communauté juive du pays (près de 4'400 personnes selon le recensement de la population de 2000) est marquée par les particularités politiques et géographiques de Genève. Certains choisirent la conversion mais comme en Provence il ne semble pas y avoir eu de marranisme sarde. Sardaigne : des contraventions pour les piétons absorbés par leur smartphone. Cette famille issue du Languedoc, qui fut la plus célèbre et économiquement la plus puissante de Sardaigne, se vit confier plusieurs charges publiques. On offrait des libations aux esprits tutélaires du foyer ou lares qui vivaient sous terre. Jusqu'à ce que l'expulsion des Juifs de Sardaigne en 1492, Cagliari Il a été le siège de la plus importante communauté juive de la région.. La présence des Juifs à Cagliari est déjà attestée dans VIe siècle dans une lettre papa Gregorio Magno l'évêque local. Selon Philon d'Alexandrie, Auguste continue la politique favorable de César vis-à-vis des Juifs : ceux d'entre eux qui habitent Rome sont citoyens romains, ils peuvent faire des dons d'argent à l'intention du culte à Jérusalem. La politique anti-immigration instaurée par le gouvernement arrivé au pouvoir en juin 2018 inquiète les organisations juives italiennes qui craignent que le climat politique puisse favoriser les antisémites[133]. À l'été 1944, un autre camp est ouvert à Bolzano et un autre à Trieste dans la rizerie de San Sabba où ils installent une chambre à gaz. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour envoyer par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Skype(ouvre dans une nouvelle fenêtre), https://didierlong.com/wp-content/uploads/2018/09/20180927_185356.mp4, DESOBEIR, Aristides de Sousa Mendes, le Juste de Bordeaux. En 1492, les Juifs de Sicile et de Sardaigne - territoires alors sous juridiction espagnole - sont expulsés en application du décret de l'Alhambra édictant l'expulsion des Juifs d'Espagne. Le vieux mythe des crimes rituels juifs. ». Le nom de famille Padovani est un nom très répandu de nos jours en Corse. Musée national archéologique et ethnographique « G. A. Sanna » à Sassari. Du XIe au XIIIe siècles, les Juifs connaissent la prospérité dans toute l'Italie du Sud, particulièrement pendant le règne de Frédéric II de Hohenstaufen (1220-1250), qui règne sur la Sicile et les Pouilles et leur confie le monopole de l'industrie de la soie[46]. Au XIe siècle, de prestigieuses yéchivot ashkénazes se développent dans la région, et les étudiants affluent de Grèce. Nichmat Kol Haï ", Que l'âme de tout vivant... Deux ramoneurs l'un noir et l'autre blanc... Tou Bichevat : "Tu seras un arbre mon fils ! Ce décret du Sénat de Venise daté du 29 mars 1516 marque donc l'invention du ghetto, le début de la séparation forcée d'avec les autres, les chrétiens, même si depuis toujours, les Juifs tenaient à vivre ensemble dans des quartiers où ils étaient relativement nombreux mais d'où les chrétiens n'étaient pas exclus, de façon à pouvoir entretenir une synagogue et une école, rassembler le minyan, c'est-à-dire les dix hommes nécessaires pour faire l'office, et assurer l'abattage rituel. À l'instigation de Cesare Galuaba, un légat du pape Paul IV, envoyé à Ancône au printemps 1555, des dizaines de marranes et crypto-Juifs sont emprisonnés et torturés pour accepter le baptême et 25 d'entre eux finissent sur le bûcher de l'Inquisition[62],[63]. La vie juive traditionnelle se poursuit parallèlement avec Samuel David Luzzatto (1800-1865), l'un des pères de la Wissenschaft des Judentums (« science du judaïsme ») et directeur d'une yechiva à Padoue, transférée ultérieurement à Florence puis à Rome[92]. Avec eux un apothicaire, Simon Manca » [1]. C'est un patronyme porté par de s Juifs séfara de s, (et plus rarement par de s Arabes). Au Moyen Age : Les premières traces de juifs à Genève remontent aux années 1281-1282. Et un jour, Ferdinand et Isabelle finirent par prendre le funeste décret aux termes duquel, avant l’expiration d’un délai de trois mois, tous les Juifs d’Espagne, de Sicile, de Sardaigne, bref de tous les territoires où Ferdinand avait étendu sa domination, devaient embrasser la religion chrétienne. On trouve ensuite par la suite parmi les patronymes dans l’île des Sollam, Bonfill, Comprat, Ballcayre, Caracassone à Alghero. Des Nathan devenus Naitanan des Menharem devenus Manahem ou Manai, des Farcis devenus Farsi, des Astruc, bref chaque sarde a au moins une goutte de sang juif… Des noms comme Cara, Monne, Serusi, Usai … même un surnom typique d’Orune comme Zizi sont d’origine juive. L'installation des Juifs dans les plus grandes villes est plus tardive, que ce soit à Venise, Gênes ou Florence[52]. Seul les citoyens qui avaient les ancêtres de la cité étaient des hommes libres et non pas des esclaves. Azaria di Rossi met le monde juif en émoi en publiant son Meor Einayim, dans lequel il se livre pour la première fois à une critique de certains classiques du judaïsme rabbinique. Pour qu'une communauté juive soit autorisée à pratiquer le prêt sur gage, il faut que le pouvoir urbain signe avec elle un contrat (condotta) autorisant le prêteur et fixant la taxe annuelle qu'il faut verser à la commune, la durée du contrat et le taux d'intérêt, souvent entre 12 et 33 % l'an mais généralement, la durée des prêts est beaucoup plus courte qu'un an[51]. De 1266 à 1294, on estime que la moitié de la population juive du sud de l'Italie (estimée alors de 12 000 à 15 000 personnes) est forcée à se convertir[47]. Sa côte est longue de 68 km en raison de sa géographie assez complexe, avec plusieurs petites baies et petits fleuves. Une accusation de meurtre rituel se répand à Trani dans les Pouilles. L'interdiction de la circoncision des convertis par les autorités romaines, son abandon par le christianisme et plus généralement le renoncement à de nombreuses obligations (telle la cacheroute) n'empêchent pas le prosélytisme de proliférer jusqu'à l'adoption du christianisme par les autorités impériales[34]. Bidez, Belles-Lettres, p. 163. Angelo Donati et le Père Marie-Benoît y organisent des sauvetages, au succès partiel. Ce substrat juif reste à ce jour inexpliqué. En 1593, Ferdinand Ier permet à des marchands étrangers et notamment des marranes portugais de s'établir librement à Livourne[73].
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